Lorsque le CBD est ingéré, il commence à cibler des récepteurs situés dans notre cerveau lors de son entrée dans notre organisme. Ainsi, la prise de CBD peut être une option viable pour traiter certains états mentaux. Il est intéressant de noter que Maroon et al. (2018) ont présenté des résultats qui suggèrent que le CBD pourrait faciliter le traitement de la sclérose en plaques (SEP), la maladie de Parkinson, la douleur neuropathique, les troubles de l'humeur comme la schizophrénie, l'anxiété, l'épilepsie, la dépendance, la dépression, et bien d'autres encore.
⇒ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5938896/
Une étude de Bitencourt et al. (2018) a montré que le CBD peut aider à soulager les symptômes des patients victime du syndrome de stress post-traumatique (SSPT), qui comprend de terribles cauchemars et la répétition constante de souvenirs désagréables et traumatisants. Plus précisément, cette étude a identifié le CBD comme médicament unique et autonome pour traiter le SSPT, tout en analysant le CBD en tant que complément aux médicaments conventionnels et/ou aux protocoles de traitement tels que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC).
⇒ https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnins.2018.00502/full
Une enquête de Fakhoury (2016) a mis en avant les propriétés antipsychotiques du CBD qui auraient des applications utiles pour aider les personnes souffrant de schizophrénie. En outre, la prise de CBD n'entraînerait pas d'effets secondaires débilitants importants généralement liés à la prise de médicaments antipsychotiques traditionnels.
⇒ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27267317/
Devinsky et al. (2017) ont étudié les effets du CBD sur 120 patients (des enfants, des adolescents et de jeunes adultes) chez qui on a diagnostiqué le syndrome de Dravet, un type d'épilepsie grave qui touche principalement les enfants. Les résultats de cette recherche ont indiqué que la fréquence médiane des crises convulsives chaque mois a considérablement diminué chez les patients ayant pris du CBD, passant de 12,4 à 5,9.
⇒ https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/nejmoa1611618
Une étude initiée par Shannon et al. (2019) a montré que le CBD pourrait faciliter les traitements contre les troubles liés à l'anxiété. Les expériences ont été menées sur 72 adultes très anxieux ou ayant un sommeil de mauvaise qualité. Ils ont rapidement découvert que les scores d'anxiété enregistrés ont chuté de 79,2 % au cours du premier mois chez 57/72 patients et ne sont pas remontés durant toute la durée de l'étude. En outre, les chercheurs ont découvert que les scores de sommeil de 48/72 patients se sont considérablement améliorés au cours du premier mois, de 66,7 %, bien qu'il soit important de noter que les scores fluctuent toujours dans le temps.
⇒ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6326553/
Une révision des enquêtes scientifiques existantes en 2018 a mis en avant l'idée que le CBD présente des propriétés anti-stress, qui pourraient aider à réduire la dépression associée au stress. En fait, le CBD pourrait être plus efficace que les médicaments conventionnels, car la plupart des antidépresseurs prennent plusieurs semaines pour faire effet, tandis qu'une étude expérimentale de 2019 sur des animaux a révélé que le CBD offre un effet antidépresseur rapide et constant.
⇒ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6161644/
⇒ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29869197/
D'autres recherches existantes ont proposé les utilisations potentielles du CBD pour aider à prévenir le développement de la maladie d'Alzheimer. En particulier, Cheng et al. (2014) ont démontré qu'un traitement à long terme au CBD a contribué à prévenir le développement de déficits de la mémoire en matière de reconnaissance sociale qui ont été observés chez des souris transgéniques atteintes de la maladie d'Alzheimer
⇒ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25024347/
Ceprián et al. (2017) ont montré que la CBD pourrait contribuer à réduire l'impact négatif des lésions cérébrales et à améliorer le taux de guérison grâce à leurs études sur des rats. En analysant les effets du CBD sur le cerveau des rongeurs à l'aide de la technique d'imagerie par résonance magnétique (IRM), ainsi que de tests comportementaux, l'équipe a constaté que le CBD empêchait la perte de structure et de fonction des neurones, l'augmentation atypique de certaines cellules du cerveau, les dommages cellulaires, la mort cellulaire, en plus de l'inflammation des tissus du système nerveux.
⇒ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28012949/
Commentaires (0)